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Apprivoiser le slow-living


C’est peut-être parce que le froid se fait sentir un peu plus chaque jour mais, il me semble que les soirées et les week end ralentissent. Plus de bains, plus de mijoteuse, plus de pyjamas, plus de Netflix.

Ça fait du bien de souffler un peu mais, pas très loin derrière mes airs de zenitude se cache la culpabilité. La culpabilité de ne rien faire et surtout de ne pas performer. J’ai toujours été tellement débordée étant à l’école et ayant un travail à temps partiel, le complexe de performance a donc toujours été bien présent. Cela dit, après le BAC, comme les remises, les notes et les examens ne faisaient plus partie de mon quotidien, j’ai essayé de ralentir et d’explorer le « slow living », un petit peu à la fois. En lisant plusieurs blogues, en écoutant des podcasts, en me permettant de ne rien faire parfois!



Alors que je maîtrisais plus ou moins l’idée de « ralentir sans se torturer », avec mon copain, nous nous sommes donné un grand défi, celui de lancer une boutique en ligne. Bien qu’il s’agisse du projet de ma vie et d’une source infinie d’adrénaline, c’est, par moment, étourdissant. En approchant du 1 an de notre petite boutique, j’avoue avoir perdu un certain contrôle sur mon environnement et toute forme de routine. Dans les derniers mois, j’ai donc dû repenser mon quotidien pour me recentrer sur l’essentiel et arriver à accorder le tout. Je réalise que ça prend beaucoup d’organisation, de remises en question et d’essaies et erreurs avant de trouver son équilibre, ou du moins, quelque chose qui s’en approche.



Comme Jay et Virginie l’abordent dans le podcast (juste ici), bien au-delà de prendre le temps de prendre le temps et de désengorger son horaire, il est aussi nécessaire de se demander quel vide on tente de combler à tout prix. Creuser un peu et comprendre pourquoi on ressent cette urgence de remplir notre vie jusqu’à n’avoir plus le temps de souffler. Je me suis découverte petit à petit en cernant les moments qui me font sentir « sur mon x » et ça a été une révélation dans ma quête d’un certain équilibre.


La cuisine comme médiation

J’ai aussi compris que la méditation peut bin prendre la forme qu’on lui donne. Pour moi et pour beaucoup de monde, faire la cuisine en est une forme. Lorsque je fais la cuisine, je ne pense à rien et ça appelle tous mes sens, l’odorat, le goût et mon esprit créatif. Après une longue et/ou mauvaise journée, je prends le temps de me choisir une recette qui m’inspire et je créer à partir de celle-ci. Les mouvements répétitifs me

réconfortent et me permettent de sortir de ma tête,

de ne penser à rien.



La routine appropriée

La routine a toujours été pour moi une façon de maximiser ma productivité. Depuis quelques temps, j’essaye de faire du temps pour souffler. Je sais que j’ai atteint le bout du rouleau quand je me dis qu’il est temps de re-structurer mon environnement, mon espace. Plusieurs fois par année, je dois revoir mon horaire souvent parce qu’elle ne me convient plus et que j’ai du mal à la suivre. Ce n’est pas supposé demander un effort sur-humain que de suivre une routine, il suffit de l’adapter à son style de vie et de ne pas s’en mettre trop sur les épaules. C'est lorsque je m'en demande trop, que je n'arrive plus à suivre le rythme et que j'abandonne la routine, en quelque sorte.



L’importance des petits moments

Prendre mon café sur le balcon, écouter de la musique, faire la cuisine, prendre un bain, manger une fondue, lire, dessiner, prendre une marche. Même s’il s’agit d’une fraction dans la journée, elle fait la différence. Je suis une grande fan de bain mais, pour ne pas trop gaspiller d’eau, je me limite à un bain par semaine. Voici ma petite recette ultra-simple de sel de bain maison qui ne coute presque rien, qui produit très peu de déchet et qui sent très doux :


2 tasses de sel d’Epsom

1/2 tasse de bicarbonate de soude

10-20 gouttes d’huiles essentielles

Lavandes séchées / eucalyptus séchés




Je souhaite à tout le monde de cheminer dans cette quête de ralentir. Sur ta longue liste de choses à faire aujourd’hui, il y a aussi s’arrêter deux secondes et de prendre le temps. Bonne semaine.



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