Faire l’épicerie et voir les déchets que tu vas produire plutôt que les bons aliments que tu vas consommer ? On est beaucoup dans cette situation. Depuis quelques mois, on a donc opté pour des aliments en vrac et testé différentes méthodes de rangement et d’organisation afin de vous les partager. Riz, noix, épices, pâtes, bonbons, farine, pois chiches, garnitures en poudre, soupes - Les épiceries bulk ou zéro déchet offrent une variété impressionnante d’aliments qui se conservent des mois, même des années. On vous a préparé cet article dans le but de faciliter votre virage vert et de vous aider, peut-être, à faire le saut vers les épiceries bulk.
1. Localiser les épiceries bulk qui sont sur ton chemin
Lorsque tu entreprends un changement drastique ou non de tes habitudes quotidiennes, assure-toi qu’elles soient remplacées par de nouvelles habitudes qui collent à ton quotidien. Qui a abandonné le gym, ici, parce qu’il ne se trouvait pas sur son chemin au quotidien ? Moi aussi, t’inquiète. En choisissant nos nouvelles épiceries, on s’est assuré qu’elles allaient se trouver sur notre chemin, soit vers le travail, soit vers la maison. De plus en plus, les épiceries zéro déchet se multiplient (thank god), cela dit, il est aussi possible de réduire ses déchets en fréquentant des épiceries dites traditionnelles. Plusieurs offrent maintenant une section vrac.
2. Collectionner des pots en vitre transparents
Mon truc pour avoir des pots en vitre rapidement, c’est de porter attention aux contenants dans lesquels se trouvent les aliments qu’on achète à l’épicerie. Je n’achète jamais de produits qui viennent dans des contenants/pots en plastique, je choisis seulement les contenants en vitre (ex: moutarde dijon, olives et autres). En plus de te faire des pots en vitre gratuit, cette technique te fera consommer moins d’emballages de plastique. Faites aussi le tour des friperies, on trouve une variété de pots « Mason » ou autres en parfaite condition et à moins d’un dollar.
Avis au gens Pinterest, ce n’est pas obligé d’être des pots qui sont identiques, je trouve même que ça ajoute sa petite touche d’authenticité et d’originalité d’en avoir des dépareillés. Pourquoi des pots transparent? Surtout pour mieux voir ce qu’il y a à l’intérieur mais, aussi pour voir la quantité qu’il reste !
3. Identifier tes pots
Il y a différentes façons d’identifier ses pots, certains plus couteux que d’autres! Pour notre part, on utilise un crayon permanent noir qu’on avait déjà à l’appart. Il s’efface bien à l’eau chaude avec un peu de savon, il écrit bien sur le verre et sèche rapidement. Je vous suggère sinon d’utiliser un marqueur blanc fait exprès pour écrire sur de la vitre. Il y a, évidemment, la technique très esthétique à la machine Dymo qu’on a tous vu passer sur Instagram, cela dit, elle est plus couteuse (essayez d’en trouver une usagée).
4. Mettre un peu d'ordre
Moment donné quand tu as une cinquantaine de pots, où est le basilic déjà ou les pâtes en tire-bouchons, ou les graines de chia? Bonne chance! Pour éviter de chercher sans arrêt, j’ai regroupé les aliments en grandes familles. Les pâtes, les épices, les céréales, les bases (farine, sucre, etc.), les garnitures et les bonbons (ma famille pref). Il y a le truc de l’ordre alphabétique mais, cette technique est réservée aux personnes très disciplinées (moi, j’ai échoué à tous les niveaux avec cette méthode) !
5. Faire une rotation
Mettons que ce n’est pas ma partie préférée MAIS, ô combien satisfaisante. Je fais une rotation au mois environ, les pots restent ainsi plus propres et les aliments, mélangés, afin que le « nouveau » ne soit pas constamment sur le dessus. Je me suis rapidement rendue compte que mes premières « batchs » se retrouvaient au fond du pot et que je ne faisais qu’ajouter les nouvelles sur le dessus. En faisant une rotation au mois, je fais bien circuler les aliments dans mes pots.
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